Van Avermaet: "J’avais besoin de souffler…"
Greg Van Avermaet s’est accordé un break dans la foulée du Binck Bank Tour et retrouve la compétition sur le GP de Québec.
- Publié le 07-09-2018 à 07h22
- Mis à jour le 07-09-2018 à 10h12
Greg Van Avermaet s’est accordé un break dans la foulée du Binck Bank Tour et retrouve la compétition sur le GP de Québec. Dauphin de Peter Sagan lors des deux dernières éditions du Grand Prix de Québec, Greg Van Avermaet a pu mesurer son statut dans la Belle Province depuis son arrivée de l’autre côté de l’Atlantique, mardi. Entre autographes et séances photo, le Waeslandien incarne, en l’absence du triple champion du monde qui a préféré la Vuelta aux épreuves canadiennes, la principale tête d’affiche de l’épreuve de ce vendredi. Entretien.
Greg, dans quelle condition abordez-vous le premier des deux Grands Prix québecois ?
"J’étais vraiment fatigué, tant mentalement que physiquement, dans la foulée du Binck Bank Tour et avais besoin de souffler. Je me suis accordé un break. Une semaine de repos relatif durant laquelle je n’ai accompli que 12 ou 13 heures d’entraînement. Jai également goûté à une longue période à la maison lors de laquelle j’ai pu profiter de ma fille et de ma compagne. Cela m’a fait beaucoup de bien. J’ai ensuite repris des séances plus longues et intensives, en Ardennes notamment, pour arriver en bonne condition ici. Après une période sans course, le niveau de forme reste souvent un point d’interrogation. Je pense être capable de disputer la finale de la course de vendredi et de dimanche, mais difficile de dire si ce sera pour aller chercher une 15e place ou jouer la gagne."
À quoi était dû cet état de fatigue ?
"Mon programme de courses a été quelque peu modifié du fait de ma participation à l’Euro (NdlR : auquel BMC ne souhaitait pas initialement qu’il participe). Nous avons trouvé un compromis avec l’équipe mais enchaîner le championnat d’Europe, une course intense disputée dans des conditions difficiles, avec le Binck Bank Tour dès le lendemain a été difficile. Il m’aurait idéalement fallu deux à trois jours pour récupérer. Mais l’équipe tenait à ce que je sois au départ de l’épreuve belgo-néerlandaise."
Vous était-il déjà arrivé par le passé de connaître un tel coup de mou ?
"Non, pas vraiment, mais je pense qu’il s’explique par mon programme. Après le Tour, j’ai directement enchaîné avec San Sebastian, les critériums et les deux épreuves précitées. J’espère maintenant que ma fraîcheur sera un atout pour le dernier volet de la saison. Ces deux épreuves québecoises me conviennent vraiment bien (NdlR : il a gagné à Montréal en 2016). Sans Sagan, les choses seront plus ouvertes que ces dernières années, d’autant que je considère le plateau un peu moins relevé puisque plusieurs habitués sont à la Vuelta."
Quelles attentes nourrissez-vous ensuite pour le Mondial ?
"Moi, comme l’ensemble de l’équipe belge, nous ne serons pas favoris au départ mais je suis motivé pour ce rendez-vous."
Quel sera votre programme de course jusque-là ?
"je disputerai peut-être la Primus Classic (15/9) et serai au départ du Mondial de chrono par équipes. Il s’agit de la dernière édition de cette épreuve arc-en-ciel et conclure l’aventure BMC par un titre serait un beau clin d’oeil."